Le To
Fallait quand même que je partage avec vous ma première expérience du To.
Avant de partir, je m’étais évidemment renseigné sur les habitudes alimentaires au Burkina afin de prévoir, le cas échéant, une valise de victuailles. Le To était apparu la base alimentaire du pays. Mais qu’est ce que le To vous demandez vous !! Je vous conseille de cliquer sur la photo pour voir ça de plus prêt. C’est en fait de la farine de mil ou de maïs mélangée à de l’eau bouillante, ce qui donne une texture équivalente à un flan très compact.
Je suis au Burkina depuis bientôt 2 mois et je n’y avais jamais goûté. En réalité, le To est consommé de manière quotidienne en brousse ou préparé à la maison mais dans les maquis Ouagalais on prépare plutôt le riz sauce.
Donc, en ce jeudi de Toussaint, Alima, la bonne de la cour d’à coté m’a proposé de goûter le To qu’elle avait préparé elle-même avec une sauce feuille (sauce à base de feuilles d’oseille). J’ai sauté sur l’occasion. Et là, c’est le drame. Non seulement je n’aime pas la texture mais je déteste le goût…Alors bon, les vieilles techniques de l’époque où on m’obligeait à bouffer des épinards reviennent : « ne respire pas et avale, mâche plus vite sinon tu va étouffer et boit une gorgée d’eau pour faire disparaître le goût » … Autant vous dire que j’avais l’air paniqué à chaque bouchée. J’ai profité de la réputation des français pour leur appétit d’oiseau et me suis dite sustentée après 5 cuillères.
Si vous avez de bonnes excuses à me proposer pour décliner le To à l’avenir, je suis preneuse…Sinon, je vous en ferai manger quand vous viendrez héhé !!!